Carnet de route

Découverte de l'activité spéléologie à l'intention des salariés de Décathlon

Le 01/06/2022 par Marion Mongour

Dimanche 15 mai, le Club Alpin Dijon et plus spécialement sa section Spéléologie, proposait une sortie de découverte de l’activité spéléologie à l’intention des salariés de Décathlon, dans le cadre du partenariat développé entre le CAF Dijon et l’enseigne d’équipements sportifs. Ci-dessous, le compte-rendu de cette belle sortie par Marion Mongour.

Ce dimanche, nous emmenions cinq salarié.es de chez Décathlon, pour une sortie d’initiation à la Combe aux Prêtres (Francheville) dans le cadre du partenariat entre le CAF et le célèbre magasin de sport.
Nous retrouvons Céline, Morgane, Charles, Anne-Marie et Alban à 9h15 devant l’entrée de la cavité. Ils sont plein d’enthousiasme et ont hâte de se frotter à la plus célèbre grotte de Côte d’Or ! Pendant que Didier et moi équipons le puits d’entrée, Annick, Patrick, Arnaud et Philippe s’occupent de leur distribuer combinaisons, casques, baudriers et « ferrailles », et de leur expliquer le fonctionnement du matériel, tandis que Bob mitraille pour immortaliser cette sortie. (photo 1)

Une fois les cordes installées, la petite troupe s’engage, un à un, dans le puits d’entrée. Premières manipulations du descendeur, puis passage de la vire, où il faut marcher au-dessus du vide : les premières sensations sont déjà là. (Photo 2)

Les encadrants sont disposés aux points-clés de la progression, pour les guider dans les manipulations. Il faut à présent descendre le « grand puits » de 18 mètres. Petits frissons, passage de déviation... Au bout d’une heure environ, tout le monde est en bas des puits. Et ça rigole bien ! La bonne humeur communicative de nos « initié.es » sera présente tout au long de la sortie.

La descente continue vers la rivière. Le niveau d’eau n’est pas très haut, mais assez pour refroidir les ardeurs. On se mouille jusqu’au bassin pour certaines, et c’est frais... Ensuite, c’est la chatière, seul passage étroit qui oblige à un ramping dans l’eau. Petite épreuve qui donne accès aux merveilles de la Combe aux Prêtres : à présent, la progression sera surtout faite de marche. (photo 3)

Après encore quelques passages dans des bassins d’eau froide, nous atteignons les premières concrétions qui arrachent des cris d’émerveillement. Chacun marche le nez en l’air, à la découverte des stalactites, stalagmites, draperies et fistuleuses... Petites explications géologiques au passage.

Quelques passages un peu techniques se présentent encore : corde à nœuds, vire au-dessus de la rivière... Mais nos « débutants » se débrouillent rudement bien, et vont bon train. Nous sommes assez rapidement au pont de singe, qui se prête à quelques blagues (qui ne s’est jamais amusé à faire tanguer un camarade en sautant sur le câble ?), puis à la cascade... qui ne cascade pas. La pénurie d’eau nous permet de compléter le parcours classique que nous venons d’achever par un petit bonus : la belle galerie de marmites qui se trouve au-dessus de la cascade, et le labyrinthe qui la suit, où les formes déchiquetées que prend la roche minée par l’eau sont particulièrement impressionnantes.

Retour à la salle Castin, où l’on déjeune. Horreur : il semblerait qu’un kit de ravito ait été oublié en route ! Il faut donc partager les sandwichs pour que tout le monde mange à sa faim (heureusement, Arnaud avait prévu de rester bloqué 3 jours par une brusque montée des eaux, et a donc des sandwichs en rab). Et, au bout d’un quart d’heure... le faisceau de la lumière de Soso éclaire un kit abandonné dans un coin. Après le dessert, on repart donc sur du jambon-beurre !

Tout le monde commence à avoir froid, le retour se fait donc sans trop traîner. Arrivés à la base des puits, beaucoup grelottent, heureusement, nous sommes bien équipés en « ponchos magiques » (ces choses rouges et informes dans lesquelles on se drape pour gagner quelques degrés salvateurs). (photo 4) La plupart des encadrants remontent se placer à nouveau aux points stratégiques ; Arnaud reste en bas pour expliquer à chacun le fonctionnement des bloqueurs pour la remontée. Le mouvement n’est pas naturel et pour certains, un peu dur à « attraper » ; mais tout le monde remonte avec une belle ténacité (mention spéciale à Anne-Marie qui craignait de ne pas réussir, et a compris tout de suite le mouvement !).

Les déséquipeurs sortent enfin du trou vers 18h30, alors que tout le monde finit de se sécher au soleil en échangeant ses impressions. Une dernière petite photo de groupe avec le Polaroïd de Morgane, et il est temps de rentrer... Nos initiés sont heureux, ont la banane, on espère bien les revoir à l’occasion d’autres sorties !

Retour de participants

Bonjour Patrick,
Pour ma part je me suis régalée de cette sortie, tant pour le plaisir de la découverte d'une nouvelle activité et d'un nouvel environnement que pour l'expérience passée avec toute l'équipe que vous êtes.  
Encore un grand merci à tous.
Pour ma part, aucun problème pour l'utilisation de photos avec  mon image.
Au plaisir de vous recroiser.
Belle journée
Céline

Et le retour de Morgane résume toute cette Belle Aventure !
Ce fut…… INCROYABLE !!!!!!
Des personnes extraordinaires, et un lieu fabuleux. C’était une expérience que j’ai hâte de revivre. Merci pour ça !