Carnet de route

Dans les Bauges
Le 29/06/2024 par Les participants
29 et 30 juin 2024, dans les Bauges
La météo fait des siennes, la rando passe, en attendant le soleil…
par C. et J.
Après le printemps ? L’été, dites-vous, mais une fois de plus les prévisions météo n’étaient pas joyeuses. Soleil, nuages et averses éparses pour le samedi ; pluie pour le dimanche. Qu’à cela ne tienne, nous sommes 12 à nous retrouver au gîte communal d'Aillon-le-Vieux vendredi en fin d'après-midi, afin de démarrer joyeusement le weekend : apéro dehors malgré quelques gouttes de pluie. Et, le soir, la prévision météo pour samedi passe à un franc soleil.
En fait, samedi matin la pluie menace, le ciel est couvert et le restera toute la journée. Disons que la température est bien agréable pour la marche et l’ascension du Trélod se fait d’un bon train malgré quelques alertes pluvieuses ; le ciel semble parfois se dégager, faux espoirs mais nous atteignons notre but, sans être trempés. Chacun son rythme, tout le monde monte, y compris le sentier un peu escarpé à proximité du sommet, même ceux qui avaient quelques interrogations au départ (1150m de dénivelé). Petit salut au chamois (normal dans le coin, dit la locale) qui nous observe, immobile. Jean a beau nous indiquer la direction du Mont Blanc et autres sommets ou lacs remarquables, les montagnes au loin sont dans la brume, elle donne au paysage un charme mystérieux. De toute façon le vent est au rendez-vous, la pluie menace, alors nous redescendons la partie la plus pentue du sentier vers le chalet d’alpage du Charbonnet. Bien nous en a pris : arrivés sur le replat aux abords du chalet, le vent se renforce très fortement, deux randonneurs en tombent sur les fesses et la pluie se fait violente ; tous aux abris, sous la protection du chalet ; mais assez vite le vent se calme, on peut manger dehors à table, avec l’Arcalod et la Sambuy en ligne de mire. On n’était pas bien sûrs, Véronique entre en action : exo de carto, avec carte et boussole s’il vous plaît !! Au soir, encore un bon repas avec fromages et charcuteries baujus, sans oublier les glaces locales bien crémeuses. Photos de l’Himalaya pour finir la soirée, ça donne des envies à certain(e)s ! Samedi soir, la météo change encore et annonce le soleil pour dimanche...
Pendant le petit déjeuner il pleut des cordes mais, confiants comme nous sommes, et venant de découvrir le proverbe "qui regarde trop la météo reste au bistrot", nous nous lançons en direction du Mont de la Coche. Première étape, ascension de près de quelques 950m de dénivelé, sans s’en rendre compte tant le chemin est facile ; personne ne veut en rester là. Les pieds ont quand même chauffé, alors c’est un régal de les refroidir sous les herbes trempées en prenant un sentier quasi disparu (enfin c’est ce que doit penser Jean qui nous y engage). Brume, brouillard et crachin couvrent tous les sommets alentours, le Mont de la Coche tout proche est invisible, quant au Mont Blanc encore une fois promis… L’espoir demeure que le ciel s’éclaircisse mais, finalement, pourquoi s’obstiner à parcourir jusqu’au bout les quelques 300m de dénivelé qui conduisent au sommet ? La visibilité est nulle, les conditions peu agréables et le sentier bien pentu et glissant. Nous nous arrêtons au Plan Mollard. Suffit d’ailleurs de repartir en sens inverse pour que le crachin cesse. Repas au sec sur les rochers en compagnie des escargots qui pullulent au Plan... de la Limace. Un petit tour à la Croix d’Allant... faite en tuyaux de poêle et bénie par un archevêque, remarquable assurément.
Bref, météo pour le moins mitigée mais marche agréable et nous avons eu la chance de pique niquer au sec les deux jours, de voir de nombreuses et magnifiques fleurs et déguster les bons mets préparés par chacun : qui une ratatouille, qui un cake, qui un fondant au T