Carnet de route

Week-end découverte alpinisme : Une initiation grand luxe !
Le 03/07/2025 par Anne Sirvin
Les 28 et 29 juin, nous avons fait faux bond à la canicule dijonnaise pour la Vanoise afin de nous initier aux techniques de base de l’alpinisme et aussi aux exigences de sécurité qu’implique cette pratique.
Objectif final : Le Grand Bec, une course parfaitement calibrée pour nous confronter à des configurations variées sans nous décourager.
La troupe : 8 débutants ou quasi (Anne, Delphine, Nina, Benjamin, Christophe, Clément- le plus jeune et de loin -, Nicolas), le chef incontesté, Philippe (…même si ses chaussures d’approche sont des Croc’s…) secondé par Philou, Nathalie, Maxime, Claire, Didier, Bruno. Il y a de quoi rêver.
Le samedi, nous montons au refuge du Plan des Gouilles (2347 m) à partir de Champagny-le-haut. 900 m de dev sans distance inutile. Bonne grimpette !
Une fois en haut, nous pourrions nous méprendre car ce sont presque des vacances avec partie de scrabble (dont les règles sont modulables…) mais retour aux choses sérieuses avec cours et mise en pratique des techniques d’encordement. Pas simples, tous ces nœuds ! Puis on passe à des situations de récupération après chute, avec des techniques de mouflage bien complexes…à titre d’information.
Le dimanche, sur les conseils de la gardienne, lever à 2h30 (eh oui !) et départ à 3h15 ; marche à la frontale en tee-shirt à manches longues, échauffement immédiat (avis aux climato-sceptiques !) puis progression avec crampons ; cordées de trois puis ascension du rocher et petit parcours sur une (gentille, petite) arête jusqu’au sommet du Grand Bec (3399 m). Après photo de groupe, admiration béate (comment faire autrement ? c’est du bonheur, tout simplement) puis repérage des sommets proches et lointains de tous côtés (Tiens…le Mont-blanc sous une autre face), nous entamons la descente dans une neige très très molle dès 8h30, avec glissades à la clé, donc mise en œuvre d’autant plus rigoureuse des techniques de base : pieds à la dix heures dix et corde tendue dont nous expérimentons immédiatement le bien fondé.
Une pause bien appréciée au refuge nous permet de discuter avec les gardiens (particulièrement sympas). Ils nous suggèrent au passage des itinéraires alléchants… Nous reviendrons, c’est promis.
Nous rejoignons enfin le point de départ par le même chemin, qui nous paraît bizarrement plus long. Presque 2000 m de descente, quand même ! Le message est clair : l’alpinisme, même modeste, ce n’est pas de la balade.
Les novices ont été sages et vaillants, les encadrants, précis et patients. Grand merci à tous. C’était un moment parfait !
Seul bémol me concernant, cuisses et mollets qui refusent pour l’instant toute ascension d’escalier.
Anne (Dijon, le 1er juillet 2025)